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Tandis que le parti Ecolo multiplie les prises de position à l’international pour sauver le climat, il reste désespérément muet face à la souffrance animale bien réelle dans nos campagnes. Des centaines de milliers d’animaux sont tués chaque année dans des chasses dites « de loisir », et les 30 845 signataires d’une pétition citoyenne attendent toujours une réaction. Alors, Ecolo… écologiste ou écocide ?

Un parti prompt à dénoncer les crimes écologiques… ailleurs

Le parti belge se montre régulièrement en première ligne lorsqu’il s’agit de condamner la déforestation en Amazonie, la pollution industrielle en Chine ou les projets pétroliers en Afrique. Ses représentants publient, tweetent, manifestent, interpellent.

🌍 Des prises de position louables, sans aucun doute. Mais cette ferveur militante, pourtant essentielle, semble s’évaporer dès qu’il s’agit de défendre les animaux et les écosystèmes belges eux-mêmes.

Car dans nos forêts, nos plaines et nos marais, un autre massacre se déroule… avec la bénédiction silencieuse de ceux qui devraient incarner une écologie cohérente.

Des animaux élevés pour mourir : une pratique archaïque et cruelle

Chaque année, en Wallonie, des centaines de milliers de faisans et de canards colverts sont élevés en captivité, importés d’élevages industriels, uniquement pour être lâchés dans la nature quelques jours avant l’ouverture de la chasse. Ils n’ont aucune chance d’y survivre.

🎯 Leur seul destin : servir de cibles vivantes à des chasseurs qui s’adonnent à un loisir barbare sous couvert de tradition.

Et pendant ce temps, Ecolo ne dit rien.

Pire : dans certaines communes dirigées par des bourgmestres Ecolo, rien n’est mis en place pour interdire localement cette pratique, alors que c’est tout à fait possible via des arrêtés communaux.

Une pétition massive… ignorée

Une pétition citoyenne a été lancée pour exiger l’interdiction de ces lâchers d’animaux pour la chasse en Wallonie. Elle a déjà récolté 30 845 signatures, et les commentaires affluent chaque jour : citoyens, vétérinaires, enseignants, retraités… Tous appellent à mettre fin à cette hypocrisie sanglante.

🟢 Et pourtant, aucune réaction du parti belge Ecolo.

Pas une prise de position publique, pas un tweet, pas une proposition de résolution. Rien. Le silence total.

La fausse neutralité, ou la complicité silencieuse ?

Lorsqu’on interroge certains responsables politiques d’Ecolo, la réponse est souvent la même : « Il faut écouter tous les acteurs, y compris les chasseurs. »

Mais peut-on vraiment placer sur un pied d’égalité ceux qui tuent pour le plaisir et ceux qui défendent la vie ?

Peut-on se dire écologiste tout en laissant des écosystèmes être peuplés artificiellement d’animaux condamnés à mourir, ce qui nuit à la biodiversité, aux prédateurs naturels, et même aux équilibres sanitaires ?

Ce silence complice est une forme d’écocide. Il trahit non seulement les animaux, mais aussi tous les citoyens qui attendent une écologie cohérente, courageuse et éthique.

Une écologie sélective : l’arbre qui cache le carnage

Ecolo se veut la voix de la planète. Mais quand les faisans crient sous les coups de feu, quand les canards affolés cherchent un abri en vain, le parti regarde ailleurs.

Il est plus facile, politiquement, de s’indigner d’un projet pétrolier à 8 000 km de chez soi, que de remettre en cause les pratiques rétrogrades de chasseurs locaux souvent influents, bien introduits, et parfois membres de conseils communaux.

Mais cette posture n’est plus tenable.

🟡 Car aujourd’hui, l’écologie ne peut plus faire l’impasse sur la souffrance animale.
🟡 Aujourd’hui, le lien entre biodiversité, bien-être animal et équilibre climatique est indiscutable.

Qu’attend Ecolo pour agir ?

Le droit à l’indignation n’est pas à géométrie variable. Il ne peut pas dépendre de la distance, de l’audience médiatique ou de la complexité électorale.

Ecolo a le pouvoir d’agir, au parlement, dans les majorités locales, dans les coalitions régionales. Il peut :

  • soutenir une interdiction régionale des lâchers de gibier,
  • exiger des comptes aux sociétés de chasse,
  • protéger les animaux sauvages comme on protège les forêts ou les rivières.

Mais il faut du courage. Celui de dire non aux lobbies, non à la tradition quand elle est barbare, et oui à une écologie pleine et entière.

Conclusion : écologie ou électoralisme ?

Le parti Ecolo est-il devenu un écologisme d’image, qui se drape de vert sans affronter ceux qui tuent pour s’amuser ? Son silence face aux chasses de loisir soulève la question.

Les citoyens, eux, ont parlé.
30 845 voix s’élèvent pour refuser que des animaux soient élevés, lâchés et tués pour le simple plaisir de quelques-uns.

🌱 Il est temps que l’écologie politique rejoigne enfin l’écologie morale.
Car sans défense des plus vulnérables, il ne peut y avoir de justice écologique.

🟢 Lire la pétition et les commentaires :

https://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-aux-lachers-massifs-faisans-canards/243413