Sélectionner une page

Les bois, forêts et haies ne sont pas des décors verts pour promeneurs. Ce sont des territoires vivants, des maisons, des abris, des berceaux. Chaque arbre abattu, chaque sentier bétonné, chaque zone fragmentée est une agression directe contre la faune sauvage. Il est temps de se lever pour défendre la nature avant qu’il ne soit trop tard.

Les forêts : des habitats essentiels, pas des zones à exploiter

Les forêts abritent une incroyable biodiversité. Du cerf majestueux au plus discret des hérissons, des oiseaux migrateurs aux insectes pollinisateurs, tous dépendent des milieux boisés pour vivre, se nourrir, se reproduire. Les forêts sont des refuges naturels, des couloirs écologiques, des réservoirs de vie. Et pourtant, elles sont en danger constant.

La bétonisation des campagnes, l’urbanisation galopante, la fragmentation des milieux naturels par des routes ou des zones industrielles sont autant de menaces qui détruisent ou morcellent les territoires forestiers. Ajoutons à cela la pression de la chasse, les pratiques agricoles intensives, les coupes rases, et c’est toute une symphonie naturelle qui s’effondre dans l’indifférence générale.

Un arbre ne repousse pas au rythme d’un permis de construire. Il faut parfois des décennies pour qu’un écosystème forestier se stabilise. Le détruire, en revanche, ne prend que quelques heures.

Les animaux ne sont pas des squatteurs : ils sont chez eux

On entend parfois dire que « les sangliers sont partout », que « les chevreuils envahissent les jardins ». Mais ce sont les humains qui ont envahi leur territoire. Les animaux sauvages ne s’invitent pas chez nous : c’est nous qui avons détruit leurs maisons.

Chaque cabane de branches, chaque souche pourrissante, chaque roncier dense est un abri. Les animaux ne peuvent pas simplement déménager comme on change de quartier. Ils vivent selon les ressources, les saisons, les arbres creux, les abris naturels. En grignotant ces espaces, on les pousse vers les routes, les clôtures, les conflits, la souffrance.

Et que fait-on quand un animal dérangé par nos constructions se montre ? On l’élimine. On autorise des tirs. On légitime des battues. Le comble de l’arrogance humaine : détruire puis punir ceux qu’on dérange.

Des forêts vivantes, pas des terrains de chasse

Trop de bois publics ou privés sont aujourd’hui transformés en terrains de chasse, où les animaux sont piégés, élevés, traqués, pour le plaisir de quelques-uns. Ces pratiques sont indignes d’un pays qui se dit civilisé. Les forêts doivent être des sanctuaires, pas des champs de tir.

Les lâchers artificiels d’animaux comme les faisans ou les canards, pratiqués uniquement pour nourrir la chasse, détruisent l’équilibre naturel et sont une insulte à l’idée même de nature. Les forêts n’ont pas besoin de chasseurs, elles ont besoin de protection.

Protéger la nature, c’est protéger notre avenir

Protéger les forêts, c’est aussi protéger l’eau, l’air, le climat. Les arbres captent le CO₂, filtrent les eaux, stabilisent les sols. Une forêt est une solution naturelle à bien des problèmes humains.

Mais au-delà des services écosystémiques, il y a une vérité plus profonde : nous n’avons pas le droit moral de détruire la maison des autres êtres vivants. Ce n’est pas de la sensiblerie, c’est une question de justice.

Les animaux n’ont pas de voix pour se défendre dans les assemblées. Ils n’ont pas de lobby. C’est à nous, citoyens, protecteurs de la vie, de faire entendre leur cause. Et cela commence par un engagement clair : aucune destruction supplémentaire des milieux naturels ne doit être tolérée.

Une répression sans faille contre ceux qui polluent la nature

Il est temps d’arrêter de fermer les yeux. Polluer la nature, c’est tuer la vie. Il ne s’agit pas uniquement des grandes industries. Bien sûr, les rejets chimiques, les coupes massives et les décharges sauvages à grande échelle doivent être sévèrement sanctionnés. Mais ce sont surtout les incivilités quotidiennes, individuelles, banales en apparence, qui, cumulées, empoisonnent les forêts et mettent les animaux en danger de mort.

Chaque bouteille plastique jetée, chaque sac poubelle abandonné au bord d’un bois, chaque déchet laissé dans un fossé est une menace directe : pour un oiseau qui s’y prend la patte, un chevreuil qui l’ingère, un renard qui s’y empoisonne. Ce n’est pas de la négligence, c’est de la maltraitance environnementale.

La tolérance zéro doit devenir la règle. Ceux qui polluent, dégradent ou abandonnent leurs déchets dans la nature doivent être identifiés, poursuivis, sanctionnés. Car ce n’est qu’à ce prix que nous réapprendrons collectivement à respecter ce qui nous entoure. Il est inadmissible que des forêts deviennent des décharges, que des chemins soient jonchés d’emballages, et que les animaux soient les premières victimes de notre paresse et de notre désinvolture.

Ce que demande Animals Protect

Nous exigeons :

  • L’interdiction des coupes rases et des projets d’artificialisation dans les forêts naturelles.
  • La création de zones de quiétude totale où la chasse est interdite et les animaux peuvent vivre en paix.
  • La mise en place de passages écologiques pour relier les habitats fragmentés.
  • L’arrêt immédiat des lâchers d’animaux pour la chasse dans les forêts et bois belges.
  • Une véritable politique de reforestation locale, durable et respectueuse de la biodiversité.
  • Une répression active et visible contre tous ceux qui polluent ou dégradent les milieux naturels.

Nous demandons également aux citoyens de veiller, d’alerter, de dénoncer les atteintes à la nature, et de ne plus accepter les discours politiques hypocrites qui prônent l’écologie tout en approuvant la destruction des bois.

Forêts debout, animaux vivants

Ce n’est pas une option. C’est une urgence.

Nous vivons une époque où l’artificialisation est présentée comme du « développement », et où la vie sauvage est traitée comme un problème. À nous de dire non. À nous de protéger, d’intervenir, de témoigner.

Chaque arbre sauvé, chaque sentier préservé, chaque forêt respectée est une victoire pour le vivant.

Protéger les forêts, c’est défendre la liberté de ceux qui y vivent. C’est affirmer que la nature ne nous appartient pas, mais qu’elle nous est confiée. Et que nous n’avons plus le luxe de la trahir.

🔗 Soutenez Animals Protect | ✊ Engagez-vous pour la nature | 🐾 Donnez une voix à ceux qui n’en ont pas.