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Quand l’Angleterre maquille ses enfants de sang animal
 et perpĂ©tue une barbarie symbolique

Le sang, dans toutes les cultures anciennes, a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme un fluide sacrĂ©, porteur de force vitale. Chez les Mayas, chez les Romains, dans certains rituels paĂŻens ou sataniques, on buvait le sang d’un ennemi ou l’on s’en enduisait pour « hĂ©riter » de sa force. Loin de ces civilisations disparues, une pratique tout aussi barbare perdure dans l’Angleterre contemporaine : le blooding.

Ce rituel d’initiation Ă  la chasse, toujours pratiquĂ© dans certains cercles aristocratiques et au sein mĂȘme de la famille royale britannique, consiste Ă  barbouiller le visage d’un enfant ou d’un adolescent avec le sang de l’animal qu’il vient d’abattre. Une scĂšne que l’on croirait sortie d’un film d’horreur. Sauf qu’ici, ce sont de jeunes garçons Ă©levĂ©s dans les codes de la chasse et de la domination qui sont sacrifiĂ©s sur l’autel de la tradition.

Le malaise d’un royaume qui maquille sa jeunesse dans le sang

Dans un article publiĂ© sur AnimalWeb Belgique, ce rite est mis en lumiĂšre avec une rare honnĂȘtetĂ©. On y dĂ©couvre l’histoire de jeunes membres de la royautĂ© britannique, contraints de participer Ă  des scĂšnes d’abattage, d’ĂȘtre maculĂ©s de sang, parfois forcĂ©s Ă  plonger leur visage dans les entrailles encore chaudes de l’animal.

Le prince Harry lui-mĂȘme tĂ©moigne d’un Ă©pisode glaçant dans ses mĂ©moires. À 15 ans, il est poussĂ© par un guide de chasse Ă  plonger la tĂȘte dans le cadavre d’un cerf qu’il venait de tuer. L’adolescent vomit, suffoque, se dĂ©bat. Mais rien n’y fait. La scĂšne est imposĂ©e. Et le traumatisme est scellĂ©.

Rituels de domination, ou rites initiatiques sanglants ?

Peut-on sĂ©rieusement parler d’éducation ou de transmission de valeurs lorsqu’on oblige un enfant Ă  porter sur son visage le sang tiĂšde d’un ĂȘtre mort ? Cela dĂ©passe la chasse. C’est une mise en scĂšne symbolique quasi mystique qui rappelle des rites de passage occultes. On tue. On se couvre du sang. On est adoubĂ©.

Ce n’est plus de la tradition : c’est de la perversion rituelle.

Et l’on ose appeler cela un « moment de fiertĂ© » ? Dans certains cercles, oui. Comme dans les sociĂ©tĂ©s tribales les plus dures, oĂč l’on prouve sa valeur en affrontant et en dĂ©truisant l’Autre, ici l’animal. Le sang n’est pas un hasard : il est la signature du pouvoir par la souffrance.

Et l’écho est glaçant : au Moyen Âge, les sectes sanglantes, les groupes sataniques et les seigneurs de guerre pratiquaient des rituels similaires. Certes, ils les rĂ©servaient Ă  des ennemis humains. Mais le mĂ©canisme est identique : en se couvrant de sang, on absorbe la force de celui qu’on tue.

Un tabou enfin brisé ?

Dans un article publiĂ© ce 24 juillet 2025 sur AnimalWeb, Kate Middleton brise enfin le silence. En refusant que ses enfants participent au blooding, elle rompt avec des siĂšcles d’omerta. Ce n’est pas anodin. C’est mĂȘme courageux. Elle a vu, elle a compris, et elle dit : non.

Ce rejet public d’un rituel archaĂŻque donne de l’espoir. L’espoir que, mĂȘme dans les hautes sphĂšres, certains comprennent que la barbarie ne devient pas « tradition » simplement parce qu’elle se perpĂ©tue depuis longtemps.

🕯 Ce que l’on tolùre sur les animaux, on l’apprendra aux enfants

L’ASBL Animals Protect tient Ă  rappeler que toute forme de violence ritualisĂ©e est une dĂ©faite morale. Non, ce n’est pas « formateur » de tuer. Non, ce n’est pas « Ă©ducatif » de baigner dans le sang. Et non, les enfants n’ont pas Ă  porter le poids d’un monde adulte qui n’a pas su Ă©voluer.

Chaque fois que l’on enseigne la mort et la domination comme un passage obligĂ© vers l’ñge adulte, on trahit notre humanitĂ©. Et ce n’est pas la couronne, le drapeau ou les traditions qui peuvent justifier cela.

📱 Rejoignez notre combat

✊ Animals Protect appelle Ă  l’abolition immĂ©diate de tout rituel de chasse impliquant des mineurs, en Angleterre comme ailleurs.


đŸŸ Ensemble, dĂ©nonçons le blooding, comme nous dĂ©nonçons les chasses royales en Belgique : Lire notre dossier